lundi 28 juin 2010

Allez zou, on déménage

Et voilà. Je deviens une grande fille qui a un blog bien à elle : après deux années sur blogger, je tente l'expérience du blog propulsé grâce à WordPress... Un vrai de vrai, avec nom de domaine, location d'espace serveur, choix de thème et tout le toutim !

Je vous épargne les petits soucis techniques qui ont jalonné la confection de ce nouveau blog (soucis d'affichage, problèmes sur les permaliens, frayeur au moment de la mise à jour de WordPress...), je ne voudrais pas décourager les plus téméraires d'entre vous qui souhaiteraient tenter l'expérience ! :)

L'idée, au départ, c'est d'archiver tous les articles publiés ici ou sur le blog précédent et qui me tiennent vraiment à cœur. J'ai déjà bien avancé ce chantier, mais je n'ai pas tout à fait terminé. C'est assez fastidieux, et pas franchement fascinant, mais j'y tiens

Alors bon, le nouveau blog n'est pas tout à fait prêt, mais j'ose enfin vous en communiquer l'adresse... Vous êtes prêts ? *Roulements de tambour* On y va...:


On se retrouve là-bas !


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mercredi 9 juin 2010

Bleu blanc rouge


François le français feat. Doudou - « Bleu, blanc, rouge »


En attendant la suite, ailleurs, sur un autre chemin qui n'est pas encore tout à fait prêt... mais ça ne saurait tarder, promis !


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dimanche 16 mai 2010

La Wibiya toolbar

Wibiya toolbar

Vous l'avez déjà forcément vue ailleurs : la Wibiya toolbar fait son apparition sur le Chemin des aiguilles (c'est la barre horizontale jaune en bas de la page). Ça fait plusieurs mois qu'elle meuble tout un tas de blogs, mais j'avoue m'être penchée sur sa question que depuis peu de temps... la flemme, sans doute... Mais à quoi sert-elle ?

C'est une barre d'outils totalement personnalisable. Elle vous permet, entre autres, d'insérer :
  • un lien vers vos applications Facebook
  • votre profil Twitter et de tweeter
  • des photos via Flickr
  • un moteur de recherche interne au blog, mais aussi la recherche sur Google ou sur n'importe quel autre moteur de recherche
  • un module de traduction du blog
  • un module de visualisation des derniers articles publiés
  • un module de visualisation d'articles pris au hasard dans votre blog
  • un (ou plusieurs) abonnement(s) au fil RSS de votre (vos) blog(s)
  • des bookmarks : partage sur les réseaux sociaux tels Facebook, Twitter, Delicious, MySpace, FriendFeed, Google Bookmarks, Live, etc.
Et bien d'autres choses encore...

Personnellement, j'ai opté pour une barre avec peu d'applications, histoire de ne pas trop charger la chose : un moteur de recherche interne, les bookmarks, la liste des derniers billets, la possibilité de s'abonner au fil RSS des articles publiés ici mais également sur mon blog livres, et enfin l'affichage d'un article au hasard simplement parce que je trouve ça marrant. Voilà.

Toutes ces applications sont personnalisables, de la couleur de la barre d'outils au texte de chacune des petites applications.

Côté "back-office", l'ajout ou la suppression d'un service se font de façon enfantine. D'autre part, un petit outil de statistiques est proposé :

Wibiya - Statistiques

Voilà voilà... Donc y'a plus qu'à...


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samedi 8 mai 2010

Écrire comme on vit

Strasbourg, Rue des Écrivains by ba.dev
Strasbourg, Rue des Écrivains par ba.dev via Flickr

L'autre jour, au détour d'une conversation, je disais à un ami que je venais d'acheter un polar sud-africain. Ce à quoi il me répond (en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop de le citer et qu'il sera toujours d'accord pour aller boire un godet en ma compagnie) :

« Ça a un sens de parler de polar sud-africain ? Autant, je crois comprendre que Millénium a créé la mode du polar nordique, mais est-ce vraiment un style ? Tous les auteurs de polar qui vivent en Europe du nord ont forcément un... truc en commun ? Une inspiration ? Et ça se retrouverait partout ? Il y aurait un "roman d'aventure asiatique", une "fresque historique américaine" ? »

Et un peu plus loin, à propos des polars nordiques :


« Là, est-ce que c'est la presse / critique ou l'envie de retrouver ce que les gens ont appréciés dans Millénium, on a l'impression qu'il suffit d'avoir des accents bizarres dans son nom pour être un génie du polar... »

Je dois avouer que j'ai régulièrement tendance à faire quelques raccourcis, et qu'il vaudrait peut être mieux parler de "polar d'un auteur nordique" ou sud-africain, plutôt que de parler de "polar nordique" ou de "polar sud-africain". Ceci dit, on est quand même un peu forcé de constater certaines similitudes dans les polars des auteurs nordiques (suédois, islandais, norvégien) : ce sont des bouquins généralement très ancrés dans la réalité ; des polars, certes, mais construits autour d'une réalité sociale dure et en déclin, peignant régulièrement des personnages déprimés, seuls (ou mal accompagnés), en difficulté sociale. Et ce qui est fantastique, c'est que bien que cette réalité sociale ne soit pas très jolie, bien que ce qui est décrit soit un brin déprimant, ces bouquins sont tellement plein d'humour et de cynisme que l'on ne peut les lâcher avant la dernière page. D'autre part, les intrigues se déroulent également de façon similaire : il n'y a pas de super flic ni de super médecin légiste, il n'y a pas non plus de super technologie pour analyser les preuves. Il n'y a que des flics totalement normaux, qui triment comme ils peuvent, qui se débrouillent comme ils peuvent, qui sont souvent déboussolés par tant de cruauté... Il reste à noter que bon nombre d'auteurs nordiques se revendiquent comme étant les "descendants littéraires" de Maj Sjöwall et Per Wahlöö, auteurs suédois des années 60.

En ce sens, je crois que l'on peut parler de "polar nordique" comme d'un sous-genre à part entière. Je ne suis pas en train de dire que tous les polars écrits par des auteurs nordiques entrent dans ce "sous-genre" policier, mais ce sous-genre existe bel et bien.

Bien qu'il ait été écrit par un Suédois, je ne pense pas que l'on puisse dire que Millénium appartienne à ce sous-genre. Et même si le tapage médiatique qu'il a suscité était un brin exagéré, il n'a peut être pas vraiment lancé une mode "polar nordique", mais il a au moins favorisé un peu plus de visibilité de ces auteurs sur les étals de nos libraires français. Et c'est une très bonne chose.

Pour terminer avec cette histoire de genre par zone géographique, jeudi dernier, lors de l'émission La grande librairie sur France 5, Douglas Kennedy [oh pinaise, encore les éditions Belfond... ça va devenir une obsession ! (Private joke)] expliquait que tous les auteurs des États-Unis parlaient toujours de leur pays. Ils le font chacun à leur façon, mais ils en parlent dans tous leurs bouquins, quel que soit le propos du livre. Je crois qu'effectivement chacun écrit comme il vit. Un gars qui est né en Suède n'écrira pas les mêmes choses qu'un gars né en Afrique du Sud ou aux États-Unis. Les histoires peuvent certainement être universelles, mais les sensibilités des auteurs sont forcément imprégnées par leur histoire personnelle, leur quotidien, mais aussi par la société dans laquelle ils sont né ou dans laquelle ils évoluent, par les rituels ou croyances populaires, etc, etc. Ce n'est peut-être pas toujours flagrant, même pour l'auteur, mais je pense que c'est une réalité.

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jeudi 29 avril 2010

Richard Stallman est un fake

Tux

À moins qu'il ne soit né au Vème ou au IVème siècle avant le pauvre Jésus, Richard Stallman n'a rien inventé... Voici un extrait de dialogue entre Socrate et Antiphon, dans Les Mémorables de Xénophon. Et si Framablog estime que cet échange défini bien l'essence du logiciel libre, ça me va aussi !

les mémorables de Xénophon
Livre premier, chapitre VI - [Source]


11. Une autre fois, Antiphon, s'entretenant avec Socrate, lui dit : « Je ne doute pas, Socrate, que tu ne sois juste, mais savant, tu ne l'es pas du tout, et il me paraît que tu t'en rends compte toi-même, car tu ne tires aucun argent de tes leçons. Cependant ton manteau, ta maison ou tout autre objet que tu possèdes et que tu crois valoir quelque argent, tu ne les donnerais gratuitement à personne, tu ne les vendrais même pas au-dessous de leur valeur.

12. Il est donc évident que, si tu croyais que ton enseignement vaille quelque chose, tu n'en exigerais pas moins d'argent qu'il ne vaut. Tu es donc un homme juste, puisque tu ne trompes pas par cupidité, mais un savant, non pas, puisque tu ne sais rien qui ait de la valeur. »

13. A cela Socrate répondit : « C'est une opinion reçue chez nous, Antiphon, qu'on peut faire de la beauté et de la science un emploi honteux aussi bien qu'un emploi honorable. Quand un homme vend sa beauté pour de l'argent à qui veut l'acheter, on l'appelle prostitué; mais si quelqu'un prend pour un ami un homme en qui il a reconnu un amoureux vertueux, nous l'appelons un sage. Il en est de même à l'égard de la science : ceux qui la vendent pour de l'argent à qui veut la payer sont appelés sophistes, comme ceux qui vendent leur beauté, prostitués; mais si un homme, ayant reconnu dans un autre un heureux naturel, s'en fait un ami en lui enseignant ce qu'il sait de bon, nous pensons qu'il se comporte comme il convient à un honnête citoyen.

14. C'est ce que je fais moi-même, Antiphon. D'autres se réjouissent de posséder un beau cheval, un chien, un oiseau; moi, je me réjouis, et bien davantage, d'avoir des amis vertueux, et, si je sais quelque chose de bien, je le leur enseigne, et je les présente à d'autres, que je crois capables de les aider à progresser dans la vertu. Je déroule et parcours en compagnie de mes amis les livres où les anciens sages ont déposé leurs trésors. Si nous y voyons quelque chose de bien, nous le recueillons, et nous regardons comme un grand profit de nous être utiles les uns aux autres. »
Pour moi, quand je l'entendais parler ainsi, je pensais qu'il était heureux lui-même et qu'il conduisait à la vertu ceux qui l'écoutaient.

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mercredi 21 avril 2010

Photographie et spiritualité

« La vie spirituelle et l'appareil-photo de Matthieu ne font qu'un,
et c'est de là que jaillissent ces images fugitives et éternelles. »
Henri Cartier-Bresson

Matthieu Ricard - En chemin vers le Mont Kaïlash
Matthieu Ricard - En chemin vers le Mont Kaïlash


Matthieu Ricard est moine bouddhiste, auteur de livres, traducteur et photographe. Il vit, a étudié et travaille dans la région himalayenne depuis plus de quarante ans.

Né en France en 1946, il est le fils du philosophe français Jean-François Revel et de l’artiste-peintre Yahne Le Toumelin. De ce fait, il a grandi parmi les personnalités et les idées les plus créatives des milieux intellectuels parisiens. Il a étudié la génétique cellulaire à l'Institut Pasteur sous la direction de François Jacob, prix Nobel de médecine. En 1967, il s’est rendu en Inde pour y rencontrer les grands maîtres spirituels du Tibet. Après avoir terminé sa thèse de doctorat en 1972, il s'est consacré à l'étude et à la pratique du bouddhisme. Depuis lors, il a vécu en Inde, au Bhoutan et au Népal ; il a étudié avec certains des plus grands maîtres de la tradition bouddhiste tibétaine, dont Kyapjé Kangyour Rinpotché (1897-1975) et Dilgo Khyentsé Rinpotché (1910-1991).

Ses photographies ont été exposées à New York (RMA Museum, Aperture Gallery), à Paris, Perpignan (Visa pour l’image), Winthertur, Stockholm et Hong-Kong. [Source : www.matthieuricard.org]

Matthieu Ricard - Jeux équestres
Matthieu Ricard - Jeux équestres


Matthieu Ricard - La libation d'or
Matthieu Ricard - La libation d'or


Matthieu Ricard - Le saut de puces
Matthieu Ricard - Le saut de puces


Matthieu Ricard - Les moines volants
Matthieu Ricard - Les moines volants


Matthieu Ricard - Paro Taktsang
Matthieu Ricard - Paro Taktsang


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Mais qu'est-ce que tu me racontes là ?!

(Pour en apprécier toute sa saveur, prononcez le titre avé l'accent et l'intonation de Arnold de Arnold et Willy...)



Tu le crois ça ?! Twitter qui me demande d'attendre pour me connecter parce qu'il y a trop de monde ?! Incroyable, dis donc... Quel culot ! Certains tueraient pour moins que ça...


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samedi 17 avril 2010

Du coup je fais quoi, moi, cet été ?

Islande

« Ah, quand on est maffré, on est maffré... » comme dirait ma mère. Avoir la maffre, c'est ne pas avoir de chance ; être maffré, c'est donc tout naturellement être malchanceux. Mais un occitanisme ne peut pas se traduire mot pour mot, et « être maffré » sous-entend que le sort s'acharne, qu'une nouvelle tuile nous tombe sur le coin du nez, et qu'elle s'inscrit dans toute une série de tuiles plus ou moins graves. Voilà pour l'explication.

Parce que le projet voyage de cet été, c'était un petit séjour en Islande... Le bûcheron ayant à la base une formation de géographe, il est fasciné par ce pays. Et j'avoue que n'étant pas une grande adepte de soleil, chaleur, et plages de sable blanc surpeuplées de touristes s'empiffrant de glaces, l'Islande me paraissait être une destination plutôt alléchante... Et puis ces paysages de rêves, les maisons rouges et celles dont le toit est recouvert de pelouse... la sonorité totalement improbable de la langue, et les non moins improbables noms des autochtones... Ça promettait quand même de magnifiques moments et de beaux fous-rires. On s'en serait mis plein les mirettes et on aurait discuté de ce voyage pendant au moins cent ans (oui, on a un brin tendance à exagérer quand on habite dans le Sud-Ouest... mais moins que les marseillais, quand même, hein !) !

Et voilà-t-y pas que ce con de volcan se réveille... Alors bon, j'ai rien contre un volcan qui entre en éruption, bien au contraire... Je ne cracherais très certainement pas sur une occasion de voir ça de mes propres yeux. Je suis certaine que ce doit être un spectacle absolument splendide ; le genre de truc qui te coupe le souffle. Mais bon, chacun sait que les blagues les plus courtes sont toujours les meilleures. C'est pourquoi je demande solennellement à Eyjafjöll (c'est joli comme petit nom, non ?!) d'arrêter de cracher ses cendres ou ses je-ne-sais-quoi qui paralysent l'espace aérien, histoire que je puisse à nouveau envisager sérieusement d'aller fouler le sol islandais...


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mardi 6 avril 2010

Trois, deux, un... feu... partez !

Nez de clown par Frédo.H
Nez de clown par Frédo.H

Ça y est, la saison est lancée : j'ai chopé mon premier coup de soleil 2010 ! Le soleil pascal m'a été fatal...

Que je vous explique : le lundi de Pâques est TOUJOURS consacré à la fameuse omelette... mais attention, pas n'importe quelle omelette : l'omelette avé les copaings, façon méga pique-nique. Et c'est super organisé : Fano, Grand Organisateur devant l'Éternel, est sur place dès 10h avec sur lui tout ce que les autres vont forcément oublier... C'est le vrai MacGyver de l'omelette de Pâques. Le bûcheron est son second ; il est sur place peu de temps après le Grand Organisateur. Et les choses sérieuses commencent : rassemblement de cailloux pour délimiter le feu, montage de tables pour poser l'apéro, mise en place des bouteilles/assiettes/couverts... Les Autres arrivent petit à petit, chacun avec une bouteille, une salade, un peu de viande, quelques œufs, du pâté fait par Mamie... Chacun amène ce qu'il veut, mais on a quand même nos spécialités : il y a celui qui fournit systématiquement en desserts, celle qui fournit en petits accessoires divers et variés, moi je suis une spécialiste de la salade de riz.

Bref, on se retrouve tous pour une petite journée tranquille, au bord de l'eau, avec quelques ballons, quelques boules de pétanque et plein ragots pour les filles. Et ça faisait trois ou quatre ans qu'il faisait super moche. Du coup, cette année, on était excité comme des puces : wééé, il fait soleil ! Pour un peu, on aurait sorti les maillots...!

Alors après m'être bien rempli le ventre en salades et charcutailles en tous genres, et après avoir tenté d'étancher ma soif à coup de pastis, de vin blanc et de vin rouge, j'étais gentiment affalée sur un transat (oui parce qu'on vieillit : y'a quelques années encore, on partait sans rien pour s'assoir...), je papotais avec les copines (nous colportions probablement quelques informations non vérifiées...) quand je me suis dis : « Tiens, ça sent le cramé... »

Le résultat était inévitable : mon teint blanc-cul n'a pas supporté les premiers rayons de soleil... Je suis désormais un petit chaperon au nez rouge.


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dimanche 28 mars 2010

Le petit chaperon rouge... façon Final Fantasy

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano - Détail

Voici une interprétation du petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano, version urbaine dans laquelle la forêt est remplacée par une ville et la petite maison par un immeuble. Ces images proviennent de Märchen, un recueil d’illustration d'Amano dans lequel il revisite plusieurs contes, le petit chaperon rouge comme ici, mais également Cendrillon ou encore la Belle au Bois dormant.

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

Le petit chaperon rouge par Yoshitaka Amano

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mercredi 24 mars 2010

Les contes de fées finissent toujours mal...

Blanche Neige
Blanche Neige


Cendrillon
Cendrillon


La Belle au bois dormant
La Belle au bois dormant


La Belle et la Bête
La Belle et la Bête


Le petit Chaperon rouge
Le petit Chaperon rouge

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lundi 22 mars 2010

Une histoire de savoir-vivre


Image par Blueju MisterClic - Flickr

Internet et les réseaux sociaux ont de merveilleux qu'ils permettent de faire sauter certaines barrières dans les relations sociales. Ainsi, on tutoie spontanément un blogueur et on se retrouve à papoter via Twitter avec des types du Vatican (si, si), des responsables politiques, l'emblématique Chabal... ou encore des bibliothécaires...!

Mais...

Mais il y a des limites à ne pas franchir. Les règles élémentaires des relations sociales s'appliquent également aux blogs. J'attends des échanges que je peux avoir via les blogs de la courtoisie, du respect, du savoir-vivre. Et certaines choses ne peuvent pas être dites. Au même titre que l'on ne dit pas, en entrant dans une boutique « Salut ma puce ! J'adore ce que tu fais dans ta boutique ! Bisous », certaines choses ne se disent pas non plus sur les blogs.

En ce qui me concerne, je n'accepte pas certaines familiarités. Alors on peut se tutoyer sans souci, on peut discuter, on peut plaisanter... mais dans le respect de certains codes. La plaisanterie doit être identifiable, par exemple.

Dan, vous l'aurez compris, ce petit billet est largement inspiré par vos commentaires sur ce blog. Je ne vous connais pas, je ne sais pas d'où vous arrivez mais vous me mettez largement mal à l'aise avec vos commentaires remplis de sous-entendus. Je n'accepte pas que vous m'appeliez "Mon petit chat". Et pour le coup, je n'accepte même pas que vous me tutoyiez. C'est comme ça. C'est certainement du délit de sale gueule, mais c'est comme ça.

Vous aurez très certainement remarqué que je n'ai pas publié votre dernier commentaire, parce qu'associé à celui que je m'étais permise de tronquer, il m'a fait sortir de mes gonds. Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble... et j'osais espérer que vous garderiez une certaine retenue dans vos propos suite à "l'incident" du précédent commentaire. Je me suis visiblement trompée.

Vous dites ne pas connaitre le monde des blogs. Vous semblez cependant connaitre très bien le mien, ainsi que deux ou trois autres qui me sont proches. Vous êtes arrivé ici avec un pseudo étrange, vous êtes entré avec vos gros sabots sans prendre la peine de dire bonjour. Vous avez lancé certaines piques qui ont fait penser à plus d'un que vous étiez un autre (comprenne qui pourra). On ne sait rien de vous si ce n'est que vous n'êtes pas franc. La moindre des choses, quand vous laissez des commentaires qui dérangent, c'est de signer de façon à être un minimum reconnaissable, de laisser une adresse mail ou une chose de ce genre pour les éventuels droits de réponse. C'est ce qui se fait chez les internautes courtois, voyez-vous.

Votre attitude et vos remarques sont déplacées. Et je n'ai que faire de votre supposé cynisme ou de votre humour grinçant. Arrêtez donc de vous cacher, jouez franc-jeu, et peut être — je dis bien "peut être" — accepterai-je vos supposées taquineries.

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dimanche 21 mars 2010

Retour des petits poèmes dominicaux

Gustav Klimt - Le baiser
Gustav Klimt - Le Baiser - 1906


La croix pour l'ombre

Les gens heureux n'ont pas d'histoire
C'est du moins ce que l'on prétend
Le blé que l'on jette au blutoir
Les bœufs qu'on mène à l'abattoir
Ne peuvent pas en dire autant
Les gens heureux n'ont pas d'histoire

C'est le bonheur des meurtriers
Que les morts jamais ne dérangent
Il y a fort à parier
Qu'on ne les entend pas crier
Ils dorment en riant aux anges
C'est le bonheur des meurtriers

Amour est bonheur d'autre sorte
Il tremble l'hiver et l'été
Toujours la main dans une porte
Le cœur comme une feuille morte
Et les lèvres ensanglantées
Amour est bonheur d'autre sorte

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saison
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Ah c'est toujours toi que l'on blesse

La faim la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leur nuit ma nuit se fonde
La faim la fatigue et le froid

Louis Aragon, le Fou d'Elsa, 1963

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lundi 15 mars 2010

De l'art de trouver ce que je ne cherche pas

Ricochets - Sérendipité

La sérendipité, ou art de trouver ce que l'on ne cherche pas, est un concept super à la mode en ce moment. Et comme je n'échappe pas à la mode cybernétique, j'y vais moi aussi de mon petit billet sur le sujet...

Ce concept vient d’un néologisme anglais la “serendipity”, un mot inventé en 1754 par le philosophe anglais Sir Horatio WALPOLE, pour qualifier la faculté qu’ont certains de trouver la bonne information par hasard, un peu sans la chercher.
[source : www.mediassociaux.com]

En clair, tu cliques, tu cliques, tu cliques... Résultat, tu te retrouves sur un truc que tu ne cherchais absolument pas, et même que tu vivais super bien avant de le connaitre. Et tout à coup, ce truc que tu ne cherchais pas te parait tellement essentiel que t'en viens à te demander comment tu as fait pour vivre sans ça... Ce qui ne fait que renforcer ta sale addiction à Internet...!

Bref, tout ça pour vous dire qu'à force de cliquer, je suis tombée sur CE FANTASTIQUE BLOG... mais comment ai-je survécu sans lui ?! Et preuve que le monde de la blogobulle est riquiqui : je me suis rendue compte que la Mère Castor, qui vient de temps en temps sur Le chemin des aiguilles, en est membre...

Il n'y a pas de petite joie...


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vendredi 12 mars 2010

Ton sur ton

Puisqu'il semble que moi aussi... Râaaaaaa ça fait du bien...!



Un peu colère, PetitChap...


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mercredi 10 mars 2010

Vilain pirate VS Honnête consommateur

... parce que c'est une belle vérité,
... parce que je n'ai pas trop le temps en ce moment,
... et parce que ça m'a surtout beaucoup amusée !

(Et hop, un petit clic sur l'image !)



[Source : PCImpact - Version anglaise]


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dimanche 7 mars 2010

Quand Internet provoque l'incompréhension


Il y a quelques jours, j'étais en service public avec deux autres collègues. Il n'y a que deux ordinateurs professionnels. L'activité était plutôt calme, seuls quelques usagers trainaient dans les rayons. La collègue qui n'était pas devant un ordi me regarde avec des yeux-mitraillettes et me lance, visiblement très agacée :

« Moi aussi je voudrais bien pouvoir jouer sur Google comme toi pour m'occuper ! »

Je dois être un brin susceptible parce que j'ai eu l'envie subite de lui arracher ses deux yeux à l'aide d'une petite cuillère. Je me suis contenté de lui répondre que je ne jouais pas, que je faisais simplement le boulot pour lequel on me verse un salaire à la fin du mois.

Alors comment faire comprendre aux collègues que mon boulot est d'être connectée sur Internet quasiment toute la journée ? Comment leur expliquer qu'un travail de veille, même lorsqu'il passe quasi uniquement par la toile, reste un vrai boulot ? Je me balade effectivement sur tout un tas de blogs, de sites, sur Twitter (même si je suis muette)... et je ne nie pas que je prends mon pied à faire ça... mais ça fait parti de mon boulot.

Voilà donc le problème : Internet s'est largement démocratisé, ce qui est incontestablement une bonne chose. Mais il reste méconnu... il garde cette image de passe-temps, de vecteur de powerpoint, de vidéos de chutes et autres âneries. Les blogs ont encore une image de journaux intimes d'adolescents boutonneux... J'exagère, évidemment, mais pas tant que ça. Et je me trouve régulièrement confrontée à l'incompréhension de mes collègues qui, quand ils passent à proximité de mon bureau, me voient pianoter sur mon clavier sans qu'il en sorte de résultat "palpable"... « Ben j'sais pas trop ce qu'elle fout, PetitChap, mais elle a l'air de bien s'amuser devant son ordi, en tout cas... » La plupart du temps, je ne me formalise pas de ce genre de réaction. Je dois même avouer qu'il m'arrive d'en jouer. Mais en ce moment, allez savoir pourquoi, ça me chatouille méchamment les nerfs.

Voilà voilà... J'avais juste envie de bougonner un peu. Mais pas de crainte, ça va passer.


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mardi 2 mars 2010

They're back...

Lost - Saison 6

Aaaargh...! Me voilà replongée dans la série Lost... Et cette année, c'est la bonne : c'est la toute dernière saison, celle qui devrait apporter les réponses à toutes nos questions... ou pas. Je me suis enfilé les cinq premiers épisodes hier... impossible de m'arrêter.

Pour ceux que ça intéresse, et en essayant de ne rien dévoiler, je peux vous dire qu'on en apprend un peu plus sur John Locke, sur Jacob... sur la fumée noire, aussi... Et puis on a des nouvelles de Claire... Mais on n'a pas encore toutes les réponses, loin de là. Moi, ce qui m'intrigue, c'est pourquoi Richard ne vieillit pas... Et puis d'abord, qui est ce Richard ? Pourquoi il est là ? Quel est son rôle ? Il y a aussi les "petits problèmes" spacio-temporels... et puis on se demande de plus en plus pourquoi les "Losties" se sont retrouvés là... Quel est leur rôle dans l'histoire de l'île ? Parce qu'il ne fait aucun doute qu'ils ne sont pas là par hasard... Et puis, et puis, et puis... et puis plein de choses encore... parce que vous vous doutez bien que de nouvelles questions ont déjà fait leur apparition... aaaarrgh !!

En fait, je ne comprends plus grand chose à tout ça. Je les suis, et j'essaie de ne plus trop réfléchir. On ne s'étonne plus vraiment de rien, un peu comme les pauvres protagonistes... Il y a eu les Autres, puis il y a eu de nouveaux Autres, puis il y a de nouveaux nouveaux Autres... Et tous ces gens sont toujours assez vindicatifs, et même qu'on ne comprend pas trop pourquoi. Et puis les chiffres, toujours les chiffres... le 108, par exemple... il revient tout le temps, celui-là. Et les gamins, pourquoi n'y en a-t-il pas (ou plus) ? C'est stupide d'être addict à une série comme ça... Ce n'est vraiment pas rationnel, mais que voulez-vous... On fait comme on peut.

M'enfin, en attendant d'avoir d'autres épisodes de cette dernière saison, je vais me refaire toute la saison dernière ! Et puis j'irai parler de tout ça chez la Tavernière... Et puis il faudra évoquer le cas de Sawyer, aussi... rhâaaaaaaaa, Sawyer... (*bave*)


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dimanche 28 février 2010

Sainte Patience...


J'avais prévu de rester tranquillou-pétou chez moi aujourd'hui, mais c'était sans compter sur mes obligations... Être "Femme de joueur de rugby" n'est pas évident tous les jours... Et si personne n'oblige les pauvres femmes à aller assister aux matchs de leurs bourrins, aujourd'hui est un jour un peu spécial pour mon bûcheron : il sort d'une longue période de diète dûe à plusieurs blessures... Bon, moi, ça m'arrangeait bien qu'il soit blessé, je n'avais pas besoin de chercher d'excuse minable pour ne pas aller au stade les dimanches...! Mais aujourd'hui, donc, le bûcheron rechausse les crampons : « N'arrive pas trop en retard, ma chérie... s'il faut, mon épaule ne va pas tenir et je ne vais peut être jouer que 5 minutes ! »

Ah ben oui, parce que je ne sais pas si vous êtes bien au fait du fonctionnement du rugbyman : le rugbyman est toubib. Si, si... Il est capable de s'auto-diagnostiquer. Et le plus agaçant, c'est qu'il ne se trompe que très rarement. Le bûcheron avait d'ailleurs vu juste concernant sa dernière blessure : « T'inquiète pas, ma chérie, c'est pas grave... Je dois avoir une fracture du sternum ou une entorse sterno-claviculaire... Et y'a rien à faire, il faut juste attendre que ça passe... » Bingo. Mais le rugbyman est aussi une belle mule : il joue même s'il est blessé. Le bûcheron va donc jouer cet après-midi avec une épaule qui sera maintenue par un beau strap (la solution à tous leurs maux), mais il ne sera pas le seul dans ce cas : il a un petit camarade qui va jouer alors qu'il s'est explosé je-ne-sais-trop dans la mâchoire le weekend dernier...

Mais ne vous inquiétez pas : toutes ces "petites" blessures ne les empêcheront pas de picoler ce soir... J'estime qu'on devrait ériger une statue en l'honneur de toutes les femmes de joueur de rugby, pour leur patience et leur compréhension...


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dimanche 21 février 2010

La grand-mère loup... petit chaperon rouge de Chine

Illustration La grand-mère loup - Version chinoise du petit chaperon rouge
Papiers découpés par un artiste de Chine populaire


La grand-mère loup
Version chinoise du petit chaperon rouge
Traduction de Jacques Pimpaneau

Au pied du Mont du Buffle Couché habitait une vieille femme. Un jour, apprenant que sa fille et son gendre étaient allés en voyage, laissant leurs trois petites filles toutes seules à la maison, la vieille prépara un panier de galettes et de boulettes fourrées à la viande puis, s'appuyant sur son bâton, elle partit. Il faisait très chaud, et ardu était le sentier qui traversait la mon­tagne !
La vieille en sueur, sachant qu'elle n'était plus très loin, posa son panier et se reposa un moment. Soudain, elle entendit un frémissement dans les buissons voisins. Un loup gris en surgit, qui lui demanda :
— La vieille, où allez-vous ?
— Je vais chez mes petites filles.
— Qu'est-ce que vous avez dans votre panier ?
— Des boulettes à la viande et des galettes frites.
— Faites-moi goûter.
La vieille lui lança une grosse boulette à la viande, qu'il avala en une bouchée. Il en réclama d'autres et, tout en man­geant, il demanda :
— Où habitent vos petites filles ?
— Au prochain village, dans la cour où pousse un grand jujubier.
— Comment s'appellent-elles ?
Quand la vieille lui eut dit leurs noms, le loup se redressa, s'étira et, montrant les crocs :
— Comment pourrais-je me conten­ter de boulettes et de galettes? Il me faut de la chair humaine !
Et, se ruant sur la vieille, il la dévora.

Après quoi il enfila ses vêtements, prit le panier et, s'appuyant sur la canne pour avoir tout à fait l'air d'une vieille femme, il se dirigea vers la maison des enfants.
Arrivé devant la porte, il s'assit sur une meule pour y dissimuler sa queue puis imitant la voix de la grand-mère, il appela les fillettes par leurs noms.
— Qui êtes-vous? demandèrent-elles.
— Je suis votre grand-mère.
— Pourquoi venez-vous si tard?
— La route était longue et je n'arrive que maintenant au coucher du soleil.
La plus jeune allait ouvrir quand l'aînée, regardant par une fente de la porte, chuchota que cette vieille ne ressemblait pas à leur grand-mère :
— Vous n’êtes pas notre grand-mère, dit-elle, elle a des taches de rousseur sur le visage.
Le loup récita alors une formule magique : pour que le vent qui va d'est en ouest souffle du son sur son visage.
Il demanda de nouveau aux fillettes d'ouvrir. La seconde fit comme l'aînée, regarda par la fente de la porte : la vieille femme avait bien des taches de rousseur, mais pas de bandelettes autour des jambes comme en portait leur grand-mère :
— Vous n'êtes pas notre grand-mère, lui dit-elle, vous n'avez pas de bandelettes aux jambes.
Et le loup de réciter un autre charme : pour que les hirondelles du nord et du sud lui portent des bandelettes ! Deux feuilles de sorgho apparurent à ses pieds, qu'il attacha autour des jambes, puis il rappela les petites filles. La cadette regarda à son tour par la fente :
— C’est vraiment notre grand-mère, dit-elle, je avais lui ouvrir.
Le loup entra dans la pièce et s'assit sur un seau pour y cacher sa queue, puis il dit aux enfants :
— Il est tard. Allons nous coucher. Qui va dormir avec moi ?
— Pas moi, dit l'aînée.
— Ni moi, dit la seconde.
— Moi, je coucherai avec grand-mère, dit la cadette.
Quand elle sentit les poils, elle demanda ce que c'était :
— C'est du chanvre que je t'ai apporté. Dors vite ! répondit le loup.
Les deux aînées n'étaient pas rassurées : prises de doutes, elles ne s'en­dormaient pas. Au milieu de la nuit, elles entendirent leur grand-mère qui croquait quelque chose.
— Que mangez-vous ? Grand-mère, faites-le nous goûter.
— La nuit, je tousse. Mais vous, mangez un peu de carotte, c'est bon pour les yeux.
Et la grand-mère leur jeta quelque chose. Les fillettes tâtèrent pour savoir ce que c'était : c'était une bague de métal autour d'un doigt. Les filles comprirent que dans le lit était un loup, qu'il avait mangé leur grand-mère et s'apprêtait maintenant à leur faire subir le même sort. Elles allèrent discrètement réveiller leur cadette. Au bout d'un moment, l'aînée dit :
— Grand-mère, j'ai envie d'aller aux toilettes.
— Dehors, la nuit, c'est trop dangereux, pisse sous le lit.
— Non, sous le lit, il y a le dieu du lit.
— Va dans la cuisine pisser sur le charbon.
— Non, dans la cuisine, il y a le dieu du foyer.
— Va faire cela derrière la porte.
— Ce n'est pas possible non plus, il y a le dieu des portes.
— Quelle emmerdeuse, va dehors sur le tas de fumier !
L'aînée sortit, emportant en cachette une grosse corde. Un peu plus tard, la seconde fille dit :
— Grand-mère, j'ai envie moi aussi.
— Dehors c'est trop dangereux, pisse sous le lit.
— Non, sous le lit, il y a le dieu du lit.
— Va dans la cuisine pisser sur le charbon.
— Non, dans la cuisine, il y a le dieu du foyer.
— Va faire cela derrière la porte.
— Ce n'est pas possible non plus. Il y a le dieu des portes.
— Quelle emmerdeuse, va dehors sur le tas de fumier!
La seconde fille sortit, en emportant sans se faire voir une jarre d'huile. Ensuite la cadette, quand elle eut échangé avec le loup les mêmes mots que ses deux sœurs, descendit du lit à tâtons et se faufila dehors.
Une fois dans la cour, les trois fillettes grimpèrent se réfugier en haut du jujubier, avec la corde et la jarre d'huile ; elles versèrent l'huile le long du tronc. Le loup attendit un moment tout seul dans le lit puis, ne voyant pas revenir les filles, il appela.
— Grand-mère, venez vite! répon­dirent-elles, il y a un mariage chez les voisins et ils donnent un magnifique feu d'artifice !
Le loup, inquiet de sentir échapper sa proie, courut dehors et s'efforça de grimper à l'arbre, mais il avait beau y user ses griffes, il ne faisait que glisser.
— Votre grand-mère est trop vieille, dit le loup. Je n'arrive plus à grimper, tirez-moi vite !
— Nous avons une corde avec nous : nous n'avons qu'à t'en lancer un des bouts, accroche-toi par la ceinture et nous te tirerons.
— Allez-y, tirez ! dit le loup, après s'être noué la corde autour de la taille.
Les deux cadettes tirèrent la corde jusqu'à ce que le loup ait atteint la branche maîtresse, puis elles la lâchèrent si brusquement que le loup, d'un coup, tomba sur le sol. Fou de colère, il leur cria de descendre pour qu'il les mange.
— Grand-mère, dit doucement l'aînée, mes deux petites sœurs n'avaient pas assez de force, mais cette fois je vais tirer.
Le loup était si désireux de les dévorer qu'il en oublia la douleur et après avoir renoué solidement la corde, il cria :
— Ce coup-ci, mettez-y de la force, ne laissez pas grand-mère tomber !
Les trois fillettes tirèrent jusqu’à ce que le loup arrive à la branche maîtresse :
alors, elles le lâchèrent tout d'un coup. Le loup s'écrasa par terre avec un grand bruit sourd ; il ne bougeait plus. Du sang coulait de son nez. Les trois fillettes tirèrent un peu sur la corde, mais il resta sans réagir. Au petit jour, elles descendirent de l'arbre : voyant que le loup était bien mort, elles ren­trèrent contentes à la maison.


Le Petit Chaperon rouge, version chinoise, sans rouge ni chaperon
Fables traduites par Jacques Pimpaneau, illustrées de papiers découpés par un artiste de Chine populaire. Courbevoie, Théâtre Typographique, 1986. Tirage limité à 500 exemplaires reliés en accordéon. (21,4 x 12,5 cm). - BnF, Livres rares (Rés. p. Y2. 3043)

Cette édition de deux fables chinoises offre une version du Petit Chaperon rouge "sans rouge ni chaperon" bien éloignée du texte de Perrault mais relativement proche des versions populaires transmises par les traditions orales de diverses régions françaises dont un grand nombre proposent un dénouement heureux, différent toutefois de celui des frères Grimm. La version chinoise inverse les rôles dans la fonction initiale du conte. C'est la grand-mère qui porte un panier de galettes à ses trois petites filles laissées seules. [Source : BNF]


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samedi 20 février 2010

La bibliothèque - Têtes à Claques



C'est effectivement à peu près comme ça chez nous aussi... J'adore !

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mardi 16 février 2010

Et toi, tu twittes ?

Twitter

Putain, je me suis ouvert un compte Twitter... Mais revenons un peu en arrière :

Je suis têtue. Vraiment têtue. Et Twitter, je trouvais ça pourri. Et je n'avais pas de compte Twitter... Ceci dit, quand vous demandez aux — rares — personnes qui connaissent et utilisent ce service, ce qu'est Twitter, et à quoi ça sert, vous avez droit à une réponse du style : « Ben Twitter, c'est trop cool parce que tu peux dire tout le temps ce que tu es en train de faire au moment où tu écris ton tweet ! Et puis tu peux aussi retweeter un truc pour tes followers qui n'auraient pas les mêmes abonnements que toi ! »

Fascinant. Ça veut donc dire que tu peux enfin être au courant des moindres événements de la planète en temps quasi réel : Nana Mouskouri a une gastro ; ton voisin vient de boire un café trop sucré ; un gars que tu ne connais pas et qui a pseudo pourri t'informe qu'il vient de se prendre un râteau (effet pervers du retweet)... Ah vraiment, ça donne envie de s'ouvrir un compte... surtout quand tu sais que tu écris ce que tu veux, mais en 140 caractères maxi... effet SMS garanti... lol, mdr, ptdr.

Ceci dit, je dois quand même reconnaître que j'avais pensé m'ouvrir un compte, d'abord pour tester et trouver plein d'arguments pour clamer haut et fort que « Twitter, c'est pourri !! », et puis aussi parce que quelques bibliothèques l'utilisent1 et que j'étais curieuse de voir ce qu'elles en faisaient. Mais je n'avais jamais franchi le cap... jusqu'à ce que jaguie me demande si j'avais un compte Twitter... Effet électrochoc : deux heures plus tard, @petitchap existait sur Twitter.

Commence alors pour moi la découverte de ce monde étrange... Bon, déjà, il faut que tu t'abonnes à quelques trucs, parce que sinon, tu ne reçois rien... Le tout étant de t'abonner JUDICIEUSEMENT, histoire de ne pas être bombardé de tweets. Parce que c'est comme tout : trop de tweets tue le tweet. (Je me sens l'âme philosophe, aujourd'hui... ou est-ce mes douleurs dentaires2 et les cachetons que je bouffe à longueur de journée qui me font planer...?) Alors donc, je me suis abonnée à des comptes Twitter (je ne sais d'ailleurs pas comment on appelle ça... il y a peut être un terme spécifique, mais il faut me pardonner de ne pas le connaître, je suis une béotienne.) Pour l'instant, je ne parle pas, j'observe... J'imagine qu'il y a des us et coutumes bien particuliers à ce monde... J'essaie de m'en imprégner...

Ça fait maintenant quelques jours que j'ai mon compte, je ne sais toujours pas qu'en penser. Disons que je passe pas mal de temps dessus, à lire et à observer, j'ai découvert plein de perles, j'ai également eu accès à tout un tas d'articles fort intéressants que j'aurais très certainement ratés si je n'en avais pas eu connaissance via ce monde nouveau pour moi. C'est donc une expérience plutôt positive pour l'instant... Mais ce qui m'effraie le plus, c'est que c'est un monde totalement addictif... et que je suis joyeusement en train d'y plonger...

Pour terminer, je tiens à rendre hommage à mes trois courageux followers (oui, trois... je te le dis, mon Ami, c'est le début de la gloire !) : @Calaad, tweeter muet ; @jaguie, tweeter aguerri ; @dbourrion, tweeter poli qui me rend mon abonnement sans me connaître et sans savoir que je suis une assidue de son blog... Merci bien, mes followers chéris... Et je promets solennellement de continuer à vous suivre puisque vous avez été mes premiers kamikazes...

Bien... Il faut croire que je suis en train de changer d'avis sur la question Twitter... mais attention hein, faut pas croire que je change d'avis aussi facilement sur tous les sujets : ouvrir un compte Facebook reste toujours inenvisageable !


1 Oui, toutes les bibliothèques ne sont pas poussiéreuses et fixées au temps des "fiches papier"... Je sais, c'est incroyable, mais certaines ont des blogs vraiment chouettes, un compte Facebook, un compte twitter, un catalogue en ligne avec plein de fonctionnalités web 2.0... et ce qui me donne envie de pleurer, c'est qu'il y a même des gens, dans ces bibliothèques, qui sont payés à animer tout ça. M'enfin, force est de constater que dans la plupart des cas, les bibliothèques en question sont des BU... z'ont le temps, les collègues des BU, de passer leurs journées à bloguer et à twitter... Rhâaa, pourquoi je bosse pas en BU, moi ?!

2 Message destiné tout particulièrement à Calaad s'il passe dans le coin : oui, je suis grande, j'ai été chez le dentiste et je me soigne correctement... mais il semble que ma douleur soit normale au vu de la belle infection qui tente de se rebeller dès qu'on va lui pourrir la vie à coup d'antibio dans sa djeule... ;)


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mercredi 10 février 2010

De la bonne cuisine : CultureWok...

Capture d'écran de CultureWok
Capture d'écran de CultureWok


Le principe du site CultureWok ? Il est simplicime : vous lui dites ce que je vous voulez lire, écouter ou voir. Vous ajoutez quelques ingrédients : un peu de sensuel, beaucoup de décalé, rien de dépaysant, quelque chose d'assez léger et plutôt rythmé... le tout sous forme de roman policier historique, par exemple...

CultureWok mélange tous vos ingrédients, en fait une très belle recette dont lui seul a le secret et vous donne des titres de livres/CD/films qui conviennent à vos critères... Fantastique, non ?!


Capture d'écran de CultureWok
Capture d'écran de CultureWok


Et puis j'aime beaucoup l'interface, les couleurs, la présentation... N'hésitez plus, allez vous mitonner un bon petit bouquin/CD/film...!



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lundi 1 février 2010

Le petit chaperon rouge... encore...



Et cette version, elle est pas chouette ?!


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samedi 30 janvier 2010

Ils l'ont fait...!

Karabatic et les bleus sur la bonne voie
Karabatic et les bleus sur la bonne voie - Photo Reuters

Ils l'ont fait !! Les Experts sont en finale du Championnat d'Europe !

Score final : 36 à 28

Rendez-vous demain à 17h30 pour le dénouement de cette belle aventure...
Je continue à mettre mon billet sur une finale France/Croatie...

Et puis j'en connais un qui va se prendre une belle cuite...!

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vendredi 29 janvier 2010

Roger est intouchable

Roger Federer - Open d'Australie, 2010
Roger Federer - Open d'Australie, 2010

Vous n'êtes pas sans savoir que je voue une admiration — presque — sans bornes à Roger Federer (admiration du joueur de tennis, non de l'homme... puisque je n'ai pas l'honneur de le connaître !). Ce matin, il a mis une petite branlée au français Jo-Wilfried Tsonga, en demi-finale de l'Open d'Australie. J'avoue avoir un pincement au coeur pour le pauvre Jo ; j'aurais aimé que le score soit un peu moins sec [6-2 / 6-3 / 6-2 en à peine une heure et demi]. Mais le résultat est là : Roger est le Roi.

Roger est intouchable.

Pour continuer sur une note sportive : n'oubliez pas de supporter l'équipe de France masculine de handball. « Les Experts », puisque tel est leur surnom, jouent la demi-finale du championnat d'Europe, demain à 14h, contre l'Islande. Nul doute qu'ils gagneront, et qu'ils joueront la finale. Je mets même un petit billet sur une finale France/Croatie... Et en espérant que Pailho puisse se prendre une belle cuite... Comprenne qui pourra !

Thierry Omeyer
Thierry Omeyer, gardien de l'équipe de France

Pour terminer ce petit billet « Sports », ajoutons simplement qu'hier soir, j'ai fait de la voltige sur mon beau cheval. En clair, et pour les profanes, la voltige est une pratique qui consiste à réaliser des figures sur le dos d'un cheval, le tout évidemment sans selle [article Wikipédia]. Et je ne suis pas peu fière de moi, puisque j'ai réussi à trotter les yeux fermés et les bras en croix (et l'équilibre les yeux fermés, c'est pas simple) ; j'ai également réussi à galoper avec les bras en croix. Et qui n'a jamais fait ça ne connait pas la sensation inouïe de liberté et de légèreté que ça suscite... C'est limite orgasmique...


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lundi 25 janvier 2010

Jean-Pierre Pernaut, le plus grand journaliste français


« Le sujet, dit l'Élysée, ce sont les préoccupations des Français, et l'objectif, c'est de faire de la pédagogie, d'expliquer les réformes mises en place. » Un journaliste de la Une renchérit : « On dit que Nicolas Sarkozy s’isole, on dit qu’il est coupé de la France. Jean-Pierre Pernaut, c’est exactement ce dont il a besoin. »
Extrait de L'Élysée commande un Pernaut
Article paru dans Libération - 25/01/10

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dimanche 24 janvier 2010

Le petit Chaperon rouge a de beaux jours devant lui



Né en 1985, Johan Troïanowski fait ses études aux Beaux-arts de Toulon. Pendant ses années étudiantes, il crée la revue de bandes dessinées Brouillon, et illustre plusieurs recueils de poésies pour enfants chez Pluie d'étoiles et Gros Textes.
En 2007, il crée son propre blog BD Mystères et boules de gomme et se lance dans l'aventure 30 jours de BD. En 2009 paraît sa première bande dessinée, Rouge.

Vendredi 22 et samedi 23 janvier, il a animé des ateliers strips pour des enfants âgés de 7 à 14 ans dans deux espaces numériques des bibliothèques municipales de Lyon. Et voici quelques résultats (cliquez sur les images pour les agrandir) :



Strip de David (12 ans)



Strip de Estéban (9 ans)



Strip de Jean-Jonas (11 ans)



Strip de Mohamed (11 ans)


Je n'ai retenu que les strips tournant autour du petit chaperon rouge, mais je vous encourage à aller voir les autres. Je les trouve vraiment chouettes.

Et puis tant que vous serez sur le blog de Johan Troïanowski, allez lire sa version du conte « Les trois petits cochons »... Elle est excellente !!

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lundi 18 janvier 2010

La basilique Sainte-Cécile, joyau d'Albi

Intérieur et voûte de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi


« La première pierre de la nouvelle cathédrale est posée le 15 août 1282 par Bernard de Castanet, évêque et seigneur d'Albi, vice inquisiteur de France. L'édifice sera consacré le 23 avril 1480 par l'évêque Louis 1er d'Ambroise.

Ce chantier, qui recouvre deux siècle d'histoire albigeoise, nous a transmis cette cathédrale forteresse qui frappe les visiteurs par sa masse et sa puissance. Longue de 114 mètres et large de 35 mètres, la basilique dresse ses murailles de briques à 40 mètres de hauteur. Au-dessus des gargouilles, les murs, visibles par la teinte plus claire de la brique, ont été surélevés après 1849 lors des grands travaux de restauration, par César Daly, élève de Viollet le Duc.


Intérieur de la Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi - Photo Christophe Ramos - Flickr
Photo Christophe Ramos - Flickr


Le clocher, qui s'élève à 78 mètres du sol, repose sur quatre puissantes tours dont deux atteignent le sommet. Les trois derniers étages, qui s'affinent progressivement, ont été construits postérieurement par Louis 1er d'Ambroise, à partir de 1485. L'entrée principale est située sur la façade méridionale précédée, au bas du monumental escalier de 50 marches, par la porte Dominique de Florence (1410). Adossé à la porte d'entrée, le baldaquin, commandé par Louis d'Ambroise, fut achevé vers 1535. Son abondance de pierre finement sculptée, d'arcs accolés et d'ogives flamboyantes, contraste avec la sévérité de l'aspect extérieur, tout en préfigurant les richesses de l'intérieur. La basilique Sainte-Cécile, chef-d'œuvre du gothique méridional, se présente avec une nef unique, immense, sans pilier ni transept, divisée en 12 travées. Les peintures de la voûte aux tons azurés et aux riches coloris ont été exécutées de 1509 à 1512 par des artistes italiens venus de Bologne. Elles représentent une succession de saints et de saintes entourant le Christ en gloire et la Vierge triomphante. Derrière l'autel, le Jugement Dernier recouvre la surface des deux grosses tours qui soutiennent le clocher.


Intérieur de la Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi - Photo Christophe Ramos - Flickr
Photo Christophe Ramos - Flickr


Dans cette immense peinture de 18m sur 10m, l'artiste inconnu du XVème siècle a représenté, souvent dans un réalisme très cru, de haut en bas : le ciel, le jugement, la résurrection des morts et l'enfer ; entre le Jugement Dernier et la voûte, le grand orgue, œuvre de Christophe Moucherel, qui a été réalisé de 1734 à 1736. Le jubé, séparant le grand chœur de la nef, était à l'origine une tribune sur laquelle l'officiant venait lire les textes sacrés. La plupart des jubés ont disparu de nos églises au XVIIIème ; le jubé de la cathédrale Sainte-Cécile datant du début du XVIème siècle a survécu, justement sauvé par sa beauté prodigieuse due au magnifique travail de ciselure de l'artiste qui a transformé son œuvre en véritable joyau. Les deux portes latérales donnent accès au déambulatoire dont les murs supportent les statues polychromes des personnages de l'Ancien Testament, chefs d'œuvre de la statuaire du Moyen-Age. La porte du grand porche à trois baies s'ouvre sur le chœur du chapitre. À l'intérieur de celui-ci, les 120 stalles de chêne sont surmontées de 70 angelots porteurs de banderoles et d'instruments divers. Figurent aussi des personnages du Nouveau Testament.


Jugement Dernier - Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi


Le chœur, avec un jubé et une clôture aux décors flamboyants, qui, selon la tradition, étonna Richelieu, offre le plus important ensemble de la statuaire de la fin du XVème siècle : plus de 150 statues où l'on retrouve la main des meilleurs ateliers, ceux de Michel Colombe et de Le Moiturier. »


Jubé de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi - Photo gerfaut.d - Flickr
Photo gerfaut.d - Flickr


Texte extrait de :
Albi et les Albigeois : vingt siècles d'histoire / sous la direction de Henri Bru ; textes de Henri Bru, Danièle Devynck, Matthieu Desachy, Bernard Hijosa, Michel Laffon et Marielle Mouranche.- Albi : Éditions Grand Sud, 2003.


Jugement Dernier - Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi - Photos gerfaut.d - Flickr
Voûte - Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi - Photos gerfaut.d - Flickr
Photos gerfaut.d - Flickr


(Ce texte n'est certainement pas tout à fait objectif, mais il a le mérite d'exister... Force est de reconnaître que cette cathédrale est magnifique. Je me souviens la première fois que j'y suis entrée : j'en ai eu le souffle coupé. Ce bleu est totalement irréel, il est tout simplement magistral. On a une sensation de grandeur, d'opulence, de solennité... comme dans toute cathédrale qui se respecte, me direz-vous. Mais là, c'est un cran au-dessus, je vous assure. Les peintures de la voûte vous laissent sans voix, les peintures du Jugement Dernier sont impressionnantes par leur réalité... et que dire de l'orgue...? Je vous assure : si un jour, par le plus grand des hasards, vous vous promenez dans le coin, faites un léger détour par la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Vous ne le regretterez pas, parole de PetitChap.
En ce qui concerne les photos, j'en ai un stock incalculable. J'ai donc dû faire un choix impossible, et je n'en suis pas totalement satisfaite. Il ne vous reste donc plus qu'à vous déplacer !)


Chœur de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi - Photo Philippe Gassmann - Flickr
Photo Philippe Gassmann - Flickr


Les photos et leurs auteurs :
→ Galerie Flickr/Tarn de Christophe Ramos
→ Galerie Flickr/Albi de gerfaud.d
→ Galerie Flickr/Albi de Philippe Gassmann
→ Galerie Flickr/Albi de JPAZAM


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