lundi 28 juin 2010

Allez zou, on déménage

Et voilà. Je deviens une grande fille qui a un blog bien à elle : après deux années sur blogger, je tente l'expérience du blog propulsé grâce à WordPress... Un vrai de vrai, avec nom de domaine, location d'espace serveur, choix de thème et tout le toutim !

Je vous épargne les petits soucis techniques qui ont jalonné la confection de ce nouveau blog (soucis d'affichage, problèmes sur les permaliens, frayeur au moment de la mise à jour de WordPress...), je ne voudrais pas décourager les plus téméraires d'entre vous qui souhaiteraient tenter l'expérience ! :)

L'idée, au départ, c'est d'archiver tous les articles publiés ici ou sur le blog précédent et qui me tiennent vraiment à cœur. J'ai déjà bien avancé ce chantier, mais je n'ai pas tout à fait terminé. C'est assez fastidieux, et pas franchement fascinant, mais j'y tiens

Alors bon, le nouveau blog n'est pas tout à fait prêt, mais j'ose enfin vous en communiquer l'adresse... Vous êtes prêts ? *Roulements de tambour* On y va...:


On se retrouve là-bas !


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mercredi 9 juin 2010

Bleu blanc rouge


François le français feat. Doudou - « Bleu, blanc, rouge »


En attendant la suite, ailleurs, sur un autre chemin qui n'est pas encore tout à fait prêt... mais ça ne saurait tarder, promis !


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dimanche 16 mai 2010

La Wibiya toolbar

Wibiya toolbar

Vous l'avez déjà forcément vue ailleurs : la Wibiya toolbar fait son apparition sur le Chemin des aiguilles (c'est la barre horizontale jaune en bas de la page). Ça fait plusieurs mois qu'elle meuble tout un tas de blogs, mais j'avoue m'être penchée sur sa question que depuis peu de temps... la flemme, sans doute... Mais à quoi sert-elle ?

C'est une barre d'outils totalement personnalisable. Elle vous permet, entre autres, d'insérer :
  • un lien vers vos applications Facebook
  • votre profil Twitter et de tweeter
  • des photos via Flickr
  • un moteur de recherche interne au blog, mais aussi la recherche sur Google ou sur n'importe quel autre moteur de recherche
  • un module de traduction du blog
  • un module de visualisation des derniers articles publiés
  • un module de visualisation d'articles pris au hasard dans votre blog
  • un (ou plusieurs) abonnement(s) au fil RSS de votre (vos) blog(s)
  • des bookmarks : partage sur les réseaux sociaux tels Facebook, Twitter, Delicious, MySpace, FriendFeed, Google Bookmarks, Live, etc.
Et bien d'autres choses encore...

Personnellement, j'ai opté pour une barre avec peu d'applications, histoire de ne pas trop charger la chose : un moteur de recherche interne, les bookmarks, la liste des derniers billets, la possibilité de s'abonner au fil RSS des articles publiés ici mais également sur mon blog livres, et enfin l'affichage d'un article au hasard simplement parce que je trouve ça marrant. Voilà.

Toutes ces applications sont personnalisables, de la couleur de la barre d'outils au texte de chacune des petites applications.

Côté "back-office", l'ajout ou la suppression d'un service se font de façon enfantine. D'autre part, un petit outil de statistiques est proposé :

Wibiya - Statistiques

Voilà voilà... Donc y'a plus qu'à...


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samedi 8 mai 2010

Écrire comme on vit

Strasbourg, Rue des Écrivains by ba.dev
Strasbourg, Rue des Écrivains par ba.dev via Flickr

L'autre jour, au détour d'une conversation, je disais à un ami que je venais d'acheter un polar sud-africain. Ce à quoi il me répond (en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop de le citer et qu'il sera toujours d'accord pour aller boire un godet en ma compagnie) :

« Ça a un sens de parler de polar sud-africain ? Autant, je crois comprendre que Millénium a créé la mode du polar nordique, mais est-ce vraiment un style ? Tous les auteurs de polar qui vivent en Europe du nord ont forcément un... truc en commun ? Une inspiration ? Et ça se retrouverait partout ? Il y aurait un "roman d'aventure asiatique", une "fresque historique américaine" ? »

Et un peu plus loin, à propos des polars nordiques :


« Là, est-ce que c'est la presse / critique ou l'envie de retrouver ce que les gens ont appréciés dans Millénium, on a l'impression qu'il suffit d'avoir des accents bizarres dans son nom pour être un génie du polar... »

Je dois avouer que j'ai régulièrement tendance à faire quelques raccourcis, et qu'il vaudrait peut être mieux parler de "polar d'un auteur nordique" ou sud-africain, plutôt que de parler de "polar nordique" ou de "polar sud-africain". Ceci dit, on est quand même un peu forcé de constater certaines similitudes dans les polars des auteurs nordiques (suédois, islandais, norvégien) : ce sont des bouquins généralement très ancrés dans la réalité ; des polars, certes, mais construits autour d'une réalité sociale dure et en déclin, peignant régulièrement des personnages déprimés, seuls (ou mal accompagnés), en difficulté sociale. Et ce qui est fantastique, c'est que bien que cette réalité sociale ne soit pas très jolie, bien que ce qui est décrit soit un brin déprimant, ces bouquins sont tellement plein d'humour et de cynisme que l'on ne peut les lâcher avant la dernière page. D'autre part, les intrigues se déroulent également de façon similaire : il n'y a pas de super flic ni de super médecin légiste, il n'y a pas non plus de super technologie pour analyser les preuves. Il n'y a que des flics totalement normaux, qui triment comme ils peuvent, qui se débrouillent comme ils peuvent, qui sont souvent déboussolés par tant de cruauté... Il reste à noter que bon nombre d'auteurs nordiques se revendiquent comme étant les "descendants littéraires" de Maj Sjöwall et Per Wahlöö, auteurs suédois des années 60.

En ce sens, je crois que l'on peut parler de "polar nordique" comme d'un sous-genre à part entière. Je ne suis pas en train de dire que tous les polars écrits par des auteurs nordiques entrent dans ce "sous-genre" policier, mais ce sous-genre existe bel et bien.

Bien qu'il ait été écrit par un Suédois, je ne pense pas que l'on puisse dire que Millénium appartienne à ce sous-genre. Et même si le tapage médiatique qu'il a suscité était un brin exagéré, il n'a peut être pas vraiment lancé une mode "polar nordique", mais il a au moins favorisé un peu plus de visibilité de ces auteurs sur les étals de nos libraires français. Et c'est une très bonne chose.

Pour terminer avec cette histoire de genre par zone géographique, jeudi dernier, lors de l'émission La grande librairie sur France 5, Douglas Kennedy [oh pinaise, encore les éditions Belfond... ça va devenir une obsession ! (Private joke)] expliquait que tous les auteurs des États-Unis parlaient toujours de leur pays. Ils le font chacun à leur façon, mais ils en parlent dans tous leurs bouquins, quel que soit le propos du livre. Je crois qu'effectivement chacun écrit comme il vit. Un gars qui est né en Suède n'écrira pas les mêmes choses qu'un gars né en Afrique du Sud ou aux États-Unis. Les histoires peuvent certainement être universelles, mais les sensibilités des auteurs sont forcément imprégnées par leur histoire personnelle, leur quotidien, mais aussi par la société dans laquelle ils sont né ou dans laquelle ils évoluent, par les rituels ou croyances populaires, etc, etc. Ce n'est peut-être pas toujours flagrant, même pour l'auteur, mais je pense que c'est une réalité.

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jeudi 29 avril 2010

Richard Stallman est un fake

Tux

À moins qu'il ne soit né au Vème ou au IVème siècle avant le pauvre Jésus, Richard Stallman n'a rien inventé... Voici un extrait de dialogue entre Socrate et Antiphon, dans Les Mémorables de Xénophon. Et si Framablog estime que cet échange défini bien l'essence du logiciel libre, ça me va aussi !

les mémorables de Xénophon
Livre premier, chapitre VI - [Source]


11. Une autre fois, Antiphon, s'entretenant avec Socrate, lui dit : « Je ne doute pas, Socrate, que tu ne sois juste, mais savant, tu ne l'es pas du tout, et il me paraît que tu t'en rends compte toi-même, car tu ne tires aucun argent de tes leçons. Cependant ton manteau, ta maison ou tout autre objet que tu possèdes et que tu crois valoir quelque argent, tu ne les donnerais gratuitement à personne, tu ne les vendrais même pas au-dessous de leur valeur.

12. Il est donc évident que, si tu croyais que ton enseignement vaille quelque chose, tu n'en exigerais pas moins d'argent qu'il ne vaut. Tu es donc un homme juste, puisque tu ne trompes pas par cupidité, mais un savant, non pas, puisque tu ne sais rien qui ait de la valeur. »

13. A cela Socrate répondit : « C'est une opinion reçue chez nous, Antiphon, qu'on peut faire de la beauté et de la science un emploi honteux aussi bien qu'un emploi honorable. Quand un homme vend sa beauté pour de l'argent à qui veut l'acheter, on l'appelle prostitué; mais si quelqu'un prend pour un ami un homme en qui il a reconnu un amoureux vertueux, nous l'appelons un sage. Il en est de même à l'égard de la science : ceux qui la vendent pour de l'argent à qui veut la payer sont appelés sophistes, comme ceux qui vendent leur beauté, prostitués; mais si un homme, ayant reconnu dans un autre un heureux naturel, s'en fait un ami en lui enseignant ce qu'il sait de bon, nous pensons qu'il se comporte comme il convient à un honnête citoyen.

14. C'est ce que je fais moi-même, Antiphon. D'autres se réjouissent de posséder un beau cheval, un chien, un oiseau; moi, je me réjouis, et bien davantage, d'avoir des amis vertueux, et, si je sais quelque chose de bien, je le leur enseigne, et je les présente à d'autres, que je crois capables de les aider à progresser dans la vertu. Je déroule et parcours en compagnie de mes amis les livres où les anciens sages ont déposé leurs trésors. Si nous y voyons quelque chose de bien, nous le recueillons, et nous regardons comme un grand profit de nous être utiles les uns aux autres. »
Pour moi, quand je l'entendais parler ainsi, je pensais qu'il était heureux lui-même et qu'il conduisait à la vertu ceux qui l'écoutaient.

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